"Strasbourg invente la chirurgie du futur"

Extraits de l'article paru dans "Sciences et avenir" d'avril 2009 (p. 8-14)
Répétition d'opérations sur des clones virtuels de malades, nouvelles techniques d'incision, images d'intervention diffusées par Internet... Visite de l'Ecole internationale de chirurgie de l'Ircad, une référence mondiale.

Debout devant un mannequin en plastique relié à un ordinateur, un chirurgien du centre hospitalier universitaire (CHU) de Strasbourg lance le programme informatique contenant les données du patient qu'il s'apprête à opérer dans quelques jours. Surgit soudain, plein écran, la réplique de l'appareil digestif de Monsieur M., en couleur et en 3D, comme si on venait de lui ouvrir l'abdomen. La morphologie des organes, leur couleur, leur aspect... tout est reproduit à l'identique. Le chirurgien saisit alors les manettes à retour de force implantées dans le ventre du mannequin et, l'oeil rivé à l'image, commence l'opération. La pince virtuelle, commandée par des leviers, soulève les tissus, sectionne des fibres. Dans ses mains et ses bras, le praticien perçoit très distinctement la résistance des matières, les différences de texture. Il repère la tumeur, logée dans le foie, identifie la position des vaisseaux à éviter. Il cherche le meilleur angle d'approche, découpe la tumeur, répète plusieurs fois la procédure délicate, affine son geste... jusqu'à se sentir prêt pour l'opération réelle. Nous sommes en 2020 et plus aucune opération chirurgicale délicate ne se fait sans que le praticien s'exerce d'abord sur le double virtuel de son patient !
Rembobinons. Nous nous trouvons en 2009, à l'Institut de recherche contre le cancer de l'appareil digestif (Ircad) de Strasbourg. Depuis sa création, voilà 15 ans, ingénieurs et chirurgiens collaborent pour mettre au point des technologies révolutionnaires. Certaines ont d'ores et déjà abouti, comme la chirurgie par voie naturelle, réalisée pour la première fois en 2007, qui évite toute incision du patient (...). Ou la mise au point du simulateur de chirurgie sur copie du patient en 3D. C'est ici le temple de la chirurgie high tech, fondé par le professeur Jacques Marescaux. Accolée au CHU de strasbourg, cette tour de verre de 8 000 mètres carrés dédiée à la 'science chirurgicale' n'a pas d'équivalent au monde, hormis son 'clone'créé à Taïwan en 2008 (...). 27 ingénieurs roboticiens, 25 ingénieurs de l'image, des chirurgiens, radiologues et cancérologues oeuvrent pour moderniser le saint des saints : le bloc opératoire. (...)

Tôt le matin, le vaste hall de réception de l'Ircad est plongé dans un silence de cathédrale. Dans l'amphithéâtre attenant, 40 chirurgiens en stage de formation intensive prennent des notes, assis devant trois écrans géants qui diffusent en direct une opération par technique mini-invasive (...). L'Ecole internationale de chirurgie qui assure ces cours (European Institute of Telesurgery, EITS) fait partie intégrante de l'Institut strasbourgeois. 3 500 élèves de tous les pays viennent ici chaque année pour exercer leur scalpel sous la houlette des plus grands chirurgiens internationaux. Pour l'heure, par écran interposé, les stagiaires se retrouvent plongés dans les entrailles d'une patiente opérée pour un prolapsus (descente d'organes gynécologiques affectant 41 pour cent des femmes de plus de 50 ans). Le but de l'intervention consiste à remettre les organes en place en les soulevant par des bandelettes de tissus chirurgicaux. Une centaine d'articles scientifiques décrit quarante méthodes différentes pour y parvenir.

Aujourd'hui, le docteur Eric Mandron, du Mans, a choisi de présenter une intervention par laparoscopie (...), réalisée grâce à seulement quatre petites incisions abdominales. Une méthode plus esthétique et censée permettre une meilleure récupération pour la patiente. 'Quelle est la courbure de votre aiguille ?', demande un chirurgien stagiaire via un micro branché sur son pupitre de l'amphithéâtre. Depuis le bloc, micro-casque sur la tête, le praticien répond aussitôt et répète son geste de suture pour fixer les idées."

Changement de dimension :
"Les ingénieurs savent passer d'une image par scanner 2D à une vue où organes et tumeurs sont colorisés, puis à une reconstruction 3D. Les mouvements respiratoires sont ainsi modélisés. Les chirurgiens s'exercent au final sur un modèle hyperréaliste [sur écran informatique, Ndlr.]"

Petit lexique de la chirurgie mini-invasive :
Chirurgie mini-invasive : "au contraire d'une chirurgie 'ouverte', le chirurgien atteint sa cible par des incisions de 0,5 à 1 cm dans lesquelles il glisse des instruments longs et fins, couplés à un système vidéo."

Laparoscopie : "appelée aussi coelioscopie, c'est une technique de chirurgie mini-invasive de la cavité abdominale à des fins de diagnostic et d'intervention."

Trocart : "canule creuse dans laquelle on glisse des instruments ou une fibre optique."

"Le bloc, équipé de quatre écrans et d'autant de caméras, dispose d'un système d'éclairage multicolore qui, en diffusant une lumière rose, verte ou bleue permet aux spectateurs de mieux visualiser tel ou tel tissu. En régie, un opérateur sélectionne les images du duplex, comme lors d'une émission de télévision. Dans l'amphithéâtre, les stagiaires se concentrent : l'après-midi, ce sera à eux de réitérer l'intervention... sur des cochons.

En attendant de les voir à l'oeuvre, direction le deuxième étage de l'institut où siège l'équipe du Pr. Luc Soler, responsable de la recherche et développement. (...) 'L'idéal serait de disposer d'un simulateur sur copie du patient qui permettrait de préparer l'acte opératoire, de trouver la meilleure stratégie possible pour gagner en efficacité et en sécurité', explique explique Luc Soler. Chaque patient représente en effet un cas particulier. L'anatomie des organes diffère : leur morphologie, leur emplacement, leur taille et leur texture varient. Et même si l'imagerie médicale actuelle (scanner, IRM, TEP) permet déjà de déceler beaucoup de détails essentiels, elle n'est pas encore assez précise pour en montrer toutes les spécificités. Parfois les chirurgiens doivent opérer sans savoir vraiment ce qu'ils vont trouver, au risque de faire échouer une procédure.

Plus problématique encore, ce manque de 'visibilité' du patient peut faire renoncer à une opération, faute d'informations suffisantes, notamment lorsqu'une intervention touche à un organe aussi variable que le foie. 'C'est un organe vital irrigué par quatre réseaux vasculaires qui remplit à lui seul une centaine de fonctions', énonce le professeur. 'Il n'y en a pas deux pareils. Ils varient d'aspect selon les pathologies et surtout chaque vascularisation est aussi unique qu'une empreinte digitale. Or aujourd'hui, bien que l'imagerie de cet organe et de ses vaisseaux existe, elle n'est que trop rarement exploitée en 3D. Lorsque vous opérez, il y a toujours un risque de toucher un vaisseau sanguin vital que vous n'aviez pas vu'. Conséquence, 'en France en 2005, sur les 20 497 cirrhoses et 14 267 cancers du foie recensés, seules 7 271 interventions chirurgicales ont été pratiquées. Par sécurité pour les patients, les chirurgiens renoncent à opérer en respectant les règles définies par la communauté scientifique. Malheureusement, les marges de sécurité de ces règles sont trop imprécises et trop indépendantes de l'anatomie propre du patient. Ce manque de précision prive une partie des patients d'une opération qui assure 90 pour cent de taux de survie à cinq ans ! Notre premier objectif est de réduire les marges pour pouvoir proposer l'opération à beaucoup plus de patients.'

Pour ce faire, Luc Soler coordonne un programme européen de recherche pour la simulation de patient Passport (Patient Specific Simulation and Preoperative Realistic Training for Liver Surgery). Devant nos yeux, il affiche une image du foie obtenue par un scanner. Une image médicale classique en 2D... grise, réalisée après que l'on a injecté au patient un produit de contraste qui fait apparaître les artères et les veines en clair. Luc Soler lance alors la procédure de 'virtualisation' que son équipe a mise au point. L'image grise est d'abord visualisée de façon automatique, non ,plus coupe par coupe en 2D, mais en une unique vue en 3D grâce à un premier logiciel VR-Render. Elle est ensuite traitée par le logiciel VR-Anat qui analyse les 3 000 niveaux de gris que contient l'image. Grâce à une base de données de reconnaissances des formes, le programme identifie et colore non seulement l'organe cible mais aussi - c'est nouveau - le contour des différents organes voisins et le réseau complexe des vaisseaux. Enfin le logiciel peut, le cas échéant, repérer une tache suspecte et l'identifier aussitôt comme une tumeur. En quinze minutes, il transforme les images scannées en 2D en modèle 3D et une petite tumeur apparaît.

'Même un oeil expérimenté peut passer à côté de ces tumeurs', affirme le professeur. 'Aujourd'hui, un radiologue doit analyser en un temps très court 400 coupes réalisées tous les demi-millimètres de tissu hépatique. VR-Anat l'assiste pour réduire le risque d'erreur médicale.'

Cette première visualisation achevée, un autre logiciel, le VR-Planning, prend le relais. L'ordinateur charge l'image et les images apparaissent en relief. 'Ce programme aide à affiner le diagnostic et décider de la meilleure stratégie opératoire lors des réunions de staff.' Avec la souris de son ordinateur, le professeur se promène dans les organes, les fait pivoter, navigue dans les artères, simule la découpe d'un tissu. 'Le chirurgien voit ainsi quels vaisseaux il va rencontrer pendant son exploration et quelle marge de sécurité il aura autour de la tumeur pour être sûr de tout enlever tout en préservant le maximum de tissu sain.' L'Ircad a déjà validé ce système unique pour les pathologies du foie, de la rate, du pancréas, de l'intestin et de la thyroïde. Il est utilisé en clinique au CHU de Strasbourg pour les cas les plus problématiques et le VR-Render est téléchargeable gratuitement sur Internet.

Pour aller plus loin dans le réalisme et pouvoir s'entraîner à opérer, il reste à apporter des 'textures' à ce modèle 3D. C'est-à-dire à lui conférer des couleurs réelles, correspondant à celles des organes du patient pour que le chirurgien se repère une fois dans l'abdomen. Il faut aussi redonner à chaque tissu les caractéristiques de résistance mécanique qui lui sont propres puisqu'un foie cirrhotique, par exemple, n'a pas la même souplesse qu'un organe sain. Pour déterminer ces données, le patient est soumis à une élastograhphie, un examen non invasif fait à l'aide d'une onde à ultrasons (élastomère) qui va déterminer la souplesse des tissus. Charge ensuite au calculateur informatique de traduire cette information en sensation tactile que l'on pourra ressentir en opérant à travers une manette à retour d'effort." [Il s'agit du "tactile feedback" en anglais, ou "retour de force / d'effort", permettant au chirurgien qui opère en mode virtuel de ressentir, en mode réel, la force de résistance des organes. Ce point est au centre des recherches depuis plusieurs années. Ndlr. ]

"Si toutes ces techniques ne sont pas encore au point, l'Ircad est sur la bonne voie. Le modèle d'appareil digestif virtuel obtenu est déjà frappant de réalisme. Seul écueil : le temps de calcul. Il faut trois semaines à la machine pour obtenir une copie du patient ! Les ingénieurs informatique travaillent à réduire ce délai en automatisant le processus pour le rendre compatible avec une pratique clinique routinière. Le but ultime étant de l'introduire, ensuite, dans le simulateur. 'Ce système sera particulièrement rentable pour un interne qui débute', affirme Luc Soler. 'Cela lui fera gagner un temps de rodage précieux'.

Pour le moment, les simulateurs sont donc utilisés uniquement pour la formation. Dans une pièce annexe, deux internes s'exercent ainsi sur un prototype. Chacune tient une manette de retour de force implantée dans l'abdomen d'un mannequin. Hélène contrôle la caméra, Catherine manipule la pince. Toutes deux s'entraînent aux gestes qu'elles devront pratiquer sur des patients bien réels. 'Les élèves actuels, habitués pour la plupart aux jeux vidéos, sont plus doués que leurs aînés pour manier ces simulateurs', commente Luc Soler en souriant. 'Interagir sur le monde 3D en regardant un écran 2D n'est pas un problème pour eux !' Une fois son opération rodée grâce aux exercices virtuels, le chirurgien de demain pourra se rendre au bloc opératoire, où, là encore, il aura affaire au monde virtuel par la biais de la 'réalité augmentée'. L'idéal serait en effet de pouvoir projeter sur le patient réel sa copie virtuelle, comme pour 'calquer' les organes à travers son abdomen et localiser ainsi avec précision leur position avant et pendant l'opération. Dans un autre bureau du département recherche et développement, l'ingénieur Stéphane Nicolau, docteur en traitement d'information médicale, travaille sur ce programme. Il règle la position d'une caméra placée au-dessus d'un mannequin en plastique. 'Nous voulons concevoir un système de guidage en temps réel pour les chirurgiens', expose-t-il, 'en superposant des reconstructions 3D préopératoires du patient sur des images vidéo externes de son corps.'

Si ce genre de technique existe déjà en neurochirurgie notamment, il existe un écueil de taille qui empêche son utilisation en chirurgie digestive : le patient ... respire. 'La poitrine monte, descend, monte, descend', explique Stéphane Nicolau. 'Repositionner le modèle 3D sur l'abdomen en permanence est un tour de force pour les calculateurs.' Pour pallier ce handicap, les ingénieurs de l'Ircad ont eu une idée de génie. Ils détournent une technique utilisée en muséologie pour déterminer la forme d'un objet : la lumière structurée. Une première mondiale. Le principe ? 'Un videoprojecteur projette sur le corps du patient des lignes parallèles qui se déforment avec les mouvements de respiration. Une caméra filme en temps réel. En suivant la déformation des lignes, l'ordinateur acquiert le mouvement respiratoire, puis recale alors l'image virtuelle sur la peau, selon des repères. On obtient ainsi un positionnement d'une précision de 2 mm pour le foie, et d'1,3 mm pour les reins.' Prochaine étape : parvenir à repérer, toujours en temps réel, les instruments du chirurgien. Le dispositif de tracking le plus précis semble être le suivi optique. Des pastilles réfléchissantes posées sur les instruments sont suivies par des caméras et un micro-GPS recalcule à tout instant leur position. Mais le problème majeur demeure l'occultation de l'image quand une main passe devant la pastille. Pour éviter l'écueil, les ingénieurs de l'Ircad cherchent à doubler le système d'une autre technique qui prendrait le relais :
'On aimerait obtenir quelque chose qui se rapproche de la Wiimote, la manette de la console de jeu Wii', explique Luc Soler. 'Elle fonctionne avec un système optique mais aussi un accéléromètre, un gyroscope... Nous cherchons comment reproduire la même chose avec nos outils'.

L'ensemble ce ces techniques permettrait de recaler automatiquement l'image réelle et virtuelle. Et ouvrirait la voie à la robotisation des tâches délicates. Pour l'heure, ingénieurs et praticiens en sont au stade des essais. 'Il faudra aussi que nous simplifiions tous les réseaux pour que nous n'ayons plus besoin d'un ingénieur derrière chaque praticien !', résume Luc Soler.

Au troisième étage de l'Ircad, l'agitation est grande. Le bloc opératoire qui y a été aménagé est peu conventionnel : 17 tables d'opération ont été réparties dans une vaste pièce. Des équipes constituées chacune de deux chirurgiens stagiaires, d'un infirmier de bloc et de deux anesthésistes en tenue s'affairent autour d'elles. Un chirurgien formateur surveille deux tables à la fois. Sous le champ opératoire, allongés en guise de patients ... des cochons. Les praticiens s'entraînent aux techniques opératoires. Même si Jacques Marescaux regrette que les essais se fassent encore sur des animaux, il reconnaît qu'aucune alternative n'a pour l'instant été trouvée. 'Cela reste le seul moyen de s'exercer', note-t-il. 'Pour l'heure, les cochons de laboratoire demeurent le meilleur modèle car leur anatomie ressemble beaucoup à la nôtre. Notre souhait est qu'ils soient remplacés par un simulateur virtuel sophistiqué. On va devoir attendre une dizaine d'années.'

Non loin de là, dans un 'vrai' bloc opératoire, Silvana Perretta, une as de la laparoscopie, pratique une chirurgie de l'obésité sur un patient. L'opération, filmée par des caméras, est enregistrée pour être diffusée sur Internet. 29 opérations sont déjà en lignes sur le site Internet de l'institut. Des chirurgiens de toutes nationalités peuvent venir s'en inspirer. Car l'Ircad a inauguré une université de chirurgie 'à distance' : le WebSurg. 'Nous proposons du contenu dans toutes les disciplines', explique Thomas Parent, le 'SurgeMaster'. Outre les vidéos d'opérations mises en ligne, le site offre 125 techniques opératoires, 135 présentations d'experts et plus de 1 000 interviews. 'C'est un peu la chirurgie pour les nuls', dit en souriant Thomas Parent. Depuis 2002, le site est habilité à délivrer des points de formation continue."
Le site Internet WebSurg est accessible aux chirurgiens du monde entier.

"Patient virtuel, réalité augmentée, chirurgie par voie naturelle, école high tech, WebSurg... Jacques Marescaux contemple son chef-d'oeuvre avec fierté. Né d'une idée un peu folle en 1994, l'Ircad a dépassé toutes ses espérances. Aujourd'hui, il a même fait des petits. Après Taïwan en 2008, une autre ville est déjà en lice pour s'offrir cette année une réplique, plus modeste, du modèle français : Buenos Aires, en Argentine."

Source :
Article et reportage d'Elena Sender
Sciences et Avenir Avril 2009
Copyright Sciences et avenir

Are Doctors Becoming Obsolete?

"The challenge for medicine is not only to utilize patient-focused technologies, but also to recognize the unquantifiable benefit that comes from a reassuring nod, a hand on the shoulder

The idea that physicians are going to be far less important in the medicine of the future seems to be a central assumption of many next-generation health companies, an assertion that, like undergraduate Shakespeare productions set in the present day, may once have felt daring and original, but now seems merely tedious.

The logic goes something like is: Patients are accustomed to seeking insight from their doctors but doctors are far less good at providing this advice than most patients realize. As more consumer-based tools for managing health become available, patients will recognize that they now have the means and the motivation to take care of their health better than their physicians, and medical care will move directly into their hands.

While patients may feel better by believing their physicians are delivering excellent care, this confidence may not always be warranted.

Arguably, a form of this already happens today, as patients make extensive use of non-prescription products (e.g. the Vitamin Shoppe reported net sales of $750 million in fiscal year 2010), non-traditional practitioners (e.g. total revenue received by chiropractors is estimated by Hoovers to be about $10 billion), and seek medical advice from friends on Facebook (which may have directly saved at least one life).

What these data don't convey, however, is something I've had the privilege to experience first-hand: Doctors enjoy an exceptionally durable bond with patients -- especially those patients with chronic illnesses. The level of trust reported by patients for their physicians is remarkable, and the role of physician as trusted adviser is difficult to overstate. It's a huge burden to manage disease on one's own, and it's generally reassuring to know your physician is with you at every step -- something I believe still happens, by the way, although obviously not in every case.

The problem is, while patients may feel better by believing their physicians are delivering excellent care, this confidence may not always be warranted: The reality is that the care provided by doctors is uneven and inconsistent. While the importance of 'discrepancies from standard of care' (a common performance metric) has probably been overstated (the evidence base for many guidelines can be pretty thin), it's also likely that a lot of patients would enjoy improved health if their doctors were simply better; look no further than the difficult time Peter Pronovost and colleagues have had getting physicians to do things as basic as washing hands and following simple checklists (see Better, by Atul Gawande, as well). And every medical resident knows about 'gome docs,' physicians who seem to provide unusually poor care, and yet are beloved by their patients. Some physicians are clearly much better than others, a phenomenon discussed with characteristic eloquence by Gawande in this wonderful essay focused on the care of children with cystic fibrosis (read).

So perhaps there are really two questions here: First, will doctors become obsolete? I doubt it, and suspect that reports of their demise have been greatly exaggerated. Second -- and arguably more interestingly: Should (most) doctors become obsolete -- or less provocatively, does the practice of medicine need to change? Here, the answer must be yes. We urgently need to track and review outcomes that can already be measured, and we must dramatically improve our ability to measure patient health and real-world effectiveness, so that physicians can get better, and patient care can improve.

This is a distinctly non-trivial undertaking. Medicine is a profoundly conservative discipline. Change comes slowly, and with great resistance. There's also a tremendous stake in maintaining a form of the status quo; I've also heard my share of stories about the risks of keeping score -- I've heard of hospitals trying to maintain their favorable mortality statistics by transferring sick patients before they die, and I know of the pressures on physicians to give patients the suboptimal medicines they demand or risk a scathing patient review; and I appreciate as much as anyone how metrics can deceive, how algorithms can stultify (see also here and here), and I know how difficult it can be to capture some of the most vitally important aspects of patient care.

I am reminded of the famous quotation by management guru W. Edwards Deming -- a quote often rendered, incorrectly, as 'you can't manage what you don't measure.' In fact, he wrote, 'the most important figures that one needs for management are unknown or unknowable, but successful management must nevertheless take account of them.'

Similarly, the challenge for medicine is not only to utilize patient-focused technologies to measure more precisely and more meaningfully the quality of care our patients receive, and the quality of life they are able to enjoy, but also to ensure that we recognize the inevitable limitations of measurement, and the unquantifiable benefit that can come from a reassuring nod, from a hand on the shoulder, from an empathetic doctor. 'The good physician treats the disease,' Sir William Osler said. 'The great physician treats the patient who has the disease.'

My hope is that, informed by metrics but driven by heart, the doctor of the future will be uniquely empowered to treat both."

Image: REUTERS/Swoan Parker.
http://www.theatlantic.com/life/archive/2011/10/are-doctors-becoming-obsolete/246439/

Création d’un centre de recherche dans le domaine des medtech à Delémont

Un centre de recherche appliquée d'importance nationale dans le domaine de la chirurgie assistée par ordinateur s'implante à Delémont. 

"Dénommée SICAS (pour Swiss Institute for Computer Assisted Surgery), cette nouvelle structure est née d’une collaboration étroite entre la direction du Pôle de recherche national (PRN) 'CO-ME - Médecine et interventions chirurgicales assistées par ordinateur' cofinancé par le Fonds national suisse et actuellement situé à l’Ecole polytechnique de Zurich (EPFZ) et Creapole, organisme jurassien de soutien à l'innovation basé à Delémont. Le Gouvernement jurassien a annoncé la nouvelle mercredi (14 septembre), à l'occasion de l'inauguration du nouveau technopôle 'medtech lab' dédié aux technologies médicales.

Le nouveau centre est appelé à devenir une institution de pointe et le cœur scientifique de l’initiative medtech process de Creapole dans le but de construire une plate-forme de concertation unique en Suisse dans le domaine des technologies médicales entre les milieux scientifiques, les utilisateurs (médecins et hôpitaux) et les industriels. Il s'agit d'une des premières contributions importantes à la réalisation du Programme de législature du Gouvernement.

Concrètement, SICAS reprendra progressivement les activités de CO-ME, en particulier l’animation du réseau de chercheurs dans le domaine médical, l'intégration de la formation au niveau master, doctorants et/ou post-doctorants dans les domaines de la recherche de l’institution, l’exploitation du volet scientifique de medtech process et la coopération scientifique internationale. Un accent particulier sera mis dans le domaine du transfert technologique et de la création de start-up, tradition de CO-ME. En un peu plus de dix ans d’activités, ce pôle de recherche a donné naissance à trois centres de technique médicale à l’EPFZ et au sein des universités de Berne et de Bâle. Il a coordonné le travail de près de 550 scientifiques et cliniciens dans les universités et hôpitaux suisses, aboutissant à 770 publications scientifiques, à 31 brevets et à la création de 10 start-up.

L'implantation de ce centre est réjouissante pour la région, qui cherche à diversifier son tissu économique dans un domaine à forte valeur ajoutée en lien direct avec le savoir-faire jurassien en horlogerie et microtechnique. Le ministre de l'Economie et de la Coopération, Michel Probst, a estimé que l'implantation de SICAS à Delémont permettra de positionner encore plus le Jura comme une région favorable à l'implantation d'activités économiques dans les medtech. De son côté, Elisabeth Baume-Schneider, ministre de la Formation, de la Culture et des Sports, a souligné l'importance de la nouvelle fondation pour élargir l'offre de structures de formation et de recherche dans le Jura.

Le Canton participera à hauteur de 400'000 francs au capital de la nouvelle fondation et soutiendra également le projet au travers de la Nouvelle politique régionale (NPR) pour un montant de 1,5 million de francs entre 2012 et 2015. Le Parlement est appelé à se prononcer sur ces deux crédits.

SICAS s’implantera dans le nouveau bâtiment medtech lab dans le courant du troisième trimestre 2011. Ce bâtiment, dédié à l'accueil de projets industriels dans les medtech, a été inauguré officiellement mercredi (14 septembre) en présence des autorités cantonales et des représentants des milieux économiques. Construit par la Société jurassienne d’équipement SA, il offre une surface totale de 1550 m2. En plus de SICAS, trois start-up actives dans le domaine des technologies médicales et sciences de la vie vont s’implanter ces prochaines semaines dans le bâtiment. Ils bénéficieront d’un accompagnement de la part de Creapole. D'autres projets sont en cours qui devraient permettre d'occuper ces prochains mois environ la moitié des surfaces du bâtiment, contribuant ainsi à en faire un véritable pôle de compétences dans les medtech." /rpju


http://www.journaldujura.ch/Nouvelles_en_ligne/R%C3%A9gion/105337

Intervention pour fracture du sinus frontal sous endoscopie : une innovation adoptée à Dijon

CHU Dijon, mardi 05 juillet 2011 - "Le 16 juin 2011, le Pr Zwetyenga, chef du service de chirurgie maxillo-faciale du CHU de Dijon, a réalisé en ambulatoire une intervention pour fracture du sinus frontal sous endoscopie sur un homme âgé de 40 ans victime d’un accident du travail. Le patient a pu regagner son domicile le jour même et son état de santé est tout à fait satisfaisant. Il a pu reprendre ses activités.
Au-delà d’une durée de séjour écourtée (le traitement classique imposait une hospitalisation de 5 à 7 jours), le malade a pu apprécier les autres avantages de cette technique : incisions minimes, invisibles dans le cuir chevelu, absence de système de drainage…

La technique sous endoscopie est programmée à l’issue de la phase aigue (3 mois). Le chirurgien pratique 3 incisions d’environ 1 cm chacune dans le cuir chevelu. Il introduit ensuite une caméra (endoscope) permettant de guider la dissection de la zone du creux et d’y injecter du substitut osseux se solidifiant en quelques minutes. Ce substitut deviendra de l’os biologique au bout de quelques mois. L’intervention dure en moyenne 45 minutes, peut être réalisée sous anesthésie générale ou locale potentialisée. Il n’y a pas de système de drainage et elle peut être réalisée en ambulatoire.

La fracture de la paroi antérieure du sinus frontal est relativement fréquente dans les traumatismes maxillo-faciaux. Lorsque qu’elles sont déplacées, elles entraînent une déformation du front avec des séquelles esthétiques pouvant être très importantes : creux ou front plat.

Le traitement classique de ces fractures a lieu sous anesthésie générale (durée environ 2h30). Une incision du cuir chevelu allant du dessus d’une oreille à l’autre, ceci avec un large décollement très hémorragique est réalisé afin d’atteindre la zone de fracture. Des plaques sont alors mises en place et un système de drainage demeure pendant environ 5 jours pour éviter la survenue d’un hématome. Sans oublier les risques d’alopécie* secondaire. En outre, si les plaques sont gênantes ou mal tolérées, une intervention est pratiquée au bout de quelques mois ou années afin de les enlever, avec les mêmes inconvénients."

Contact : CHU Dijon
Céline LOPES,
Responsable Communication
1 Boulevard Jeanne d'Arc
BP77908
21079 Dijon cedex
Tel : 03 80 29 36 28
Email : celine.lopes@chu-dijon.fr
Site : http://www.chu-dijon.fr
Standard : 03 80 29 30 31

Source :
La Lettre du Réseau CHU - n° 581 du 19/07/2011
http://www.reseau-chu.org/les-articles/article/article/intervention-pour-fracture-du-sinus-frontal-sous-endoscopie-une-innovation-adoptee-a-dijon/

Victoire des Acteurs publics 2011, Grenoble à l'honneur pour son système de prise de rendez-vous en ligne

CHU Grenoble, jeudi 07 juillet 2011 - "Le 6 juillet 2011 se déroulaient les Victoires des Acteurs publics à Paris sous le haut patronage de Bernard Accoyer, Président de l’Assemblée nationale. Lauréat dans la catégorie service de la Fonction publique hospitalière, le CHU de Grenoble a été primé pour son le projet E-patient. Grenoble est en effet le 1er CHU à proposer aux patients une prise de rendez-vous en ligne et des alertes par mails et SMS. Une révolution technico-administrative qui résout une fois pour toutes ce point faible de l’organisation hospitalière.

Les patients accèdent aux disponibilités des agendas des médecins des unités de soins pour lesquels ils sont autorisés. Ils peuvent prendre des rendez-vous directement sans intermédiaire, qui sont ensuite confirmés (notifiés sur le portail E-patient) par le secrétariat de l’unité de soins et validés par le bureau des entrées. Le patient pourra se rendre ensuite directement dans l’unité qui l’attend."

Contacts au CHU de Grenoble
Jean-Philippe Descombes, directeur du pôle système d'information - Tel. 0476765030 - jpdescombes@chu-grenoble.fr

Elodie Ancillon, directrice de la communication - Tel. 0476765098
EAncillon@chu-grenoble.fr
Site : http://www.chu-grenoble.fr/


Les Victoires des Acteurs publics

"Créées pour encourager le mouvement dans l’Etat, les collectivités et à l’Hôpital, les Victoires des Acteurs publics, organisées par le magazine Acteurs publics, honorent chaque année ceux qui, sur le terrain, mettent en œuvre la réforme dans 4 grands domaines : Innovation, Organisation, Service et Simplification."

Les Victoires des Acteurs publics 2011 ont distingué 12 lauréats parmi les 36 nominés.
http://www.reseau-chu.org/les-articles/article/article/victoire-des-acteurs-publics-2011-le-chu-de-grenoble-a-lhonneur/

Médicatwitter : Utiliser twitter lors de l’exercice de la médecine.

"Professionnel de la santé, vous…
•avez un patient qui vous pose problème. Vous envoyez un message à Twitter, la communauté médicale vous aide à poser le bon diagnostic.

•supervisez un robot qui pratique une opération inédite et cliquez pour envoyer les liens vers des photos permettant de suivre l’intervention,

•recevez par messages privés les résultats de contrôles effectués par des patients au moyen d’applications mobiles.

•gérez vos rendez-vous avec le réseau de l’oiseau gazouilleur.

Vous médicatwictez.

Médicatwitcter est un verbe qui recouvre un ensemble d’usages de Twitter lors de pratiques médicales .Si l’utilisation du réseau est lié à un soin, on utilise aussi le verbe 'twoigner'.

L'actualité du mot
L’usage de Twitter se répand aussi dans le domaine médical.

•Les professionnels de la santé l’utilisent pour suivre les publications et découvertes des médecins et organismes ou encore l’évolution d’une épidémie. Lors de la grippe A, les contributions sur le sujet se comptent en millions. Le débat sur le vaccin faisant rage, la difficulté fut de distinguer le bon grain de l’ivraie dans cette masse d’informations.

•Des hôpitaux américains passent par Twitter pour rester en contact avec leurs patients. Ils les informent sur l’actualité de l’hôpital.

•L’hôpital Henri Ford de Détroit est allé plus loin en tweetant en direct le retrait d’une tumeur du rein. Le chirurgien décrivait les phases de l’intervention que l’assistant envoyait au réseau. Le docteur Craig Rogers a expliqué que l'objectif dans le 'twittage' de l'opération était que les patients et soignants découvrent qu'une tumeur peut être retirée sans enlever le rein : 'Cette pratique élimine les barrières de la communication. Elle aide à comprendre quelque chose a priori effrayant', explique t-il.

•Dans le même esprit, Robert Hendrick, a commenté en direct l'ablation de varices au laser que son médecin était en train de lui faire.

L’ensemble de la procédure est décrite sur site Change Health Care."

Anne-Caroline Paucot / dicodufutur.org
http://www.influencia.net/fr/actualites1/tweetionnaire-abcdaire-impertinent-twitter,110,1809.html

Neurostimulation sacrée contre l'incontinence anale : pose du centième "pacemaker"

CHU Nantes - "Depuis 2003, 100 dispositifs de neurostimulation sacrée ont été implantés à l'institut des maladies de l'appareil digestif. Une nouvelle solution contre l'incontinence anale.

Pathologie méconnue car souvent taboue, l’incontinence anale affecte pourtant 2 % à 10 % de la population adulte en France. Si des traitements existent, ils restent malgré tout limités face à l'ampleur de ce problème de santé publique. C’est pourquoi des solutions nouvelles sont à l’étude notamment dans le domaine de la chirurgie dite mini-invasive.

Depuis 2003 ce sont ainsi 100 dispositifs de neurostimulation sacrée qui ont été implantés chez les patients du Pr Paul-Antoine Lehur et du Dr Guillaume Meurette à l’institut des maladies de l’appareil digestif du CHU de Nantes. À l’origine mise en place pour l’incontinence urinaire, cette technique apparue en 1995 n’est encore que très peu pratiquée dans le cadre de l’incontinence anale. Elle consiste en la stimulation des nerfs situés au niveau du sacrum pour agir sur toute la zone du petit bassin (anus, rectum et sphincter) diminuant ainsi immédiatement l’incontinence.

L’intervention réalisée sous anesthésie locale se déroule en deux phases

Dans un premier temps, une électrode est implantée par voie percutanée et reliée à un boîtier temporaire afin de tester l’efficacité du dispositif. Dans le cas d’une réduction significative des épisodes de fuite d’au moins 50 %, l’électrode sera ensuite reliée à un 'pacemaker' définitif implanté dans une loge sous-cutanée au-dessus de la fesse.

Encore à l’étude, cette technique aux résultats encourageants pourrait à l’avenir être proposée plus largement aux patients dont les traitements de première intention ne se sont pas avérés concluants.

Bien que prometteuse, cette nouvelle technique ne fonctionne pas dans 10% à 20% des cas, lorsque la pathologie ne provient pas du système nerveux ou que celui-ci est trop altéré par la maladie."

http://www.reseau-chu.org/les-articles/article/article/neurostimulation-sacree-contre-lincontinence-anale-pose-du-centieme-pacemaker/

HYSTÉRECTOMIE par robot chirurgical, première mondiale à Lille

HYSTÉRECTOMIE par robot chirurgical, première mondiale à Lille – CHU Réseau (Publié le 20/05/2011)

"Le 2 Mai 2011, pour la 1ère fois au monde, l'équipe de chirurgie gynécologique du CHRU de Lille (Pr Cosson, Pr Collinet, Dr Lucot) a utilisé le robot chirurgical Da Vinci S pour une ablation de l'utérus par voie vaginale. Un nouveau procédé qui permet de réaliser une hystérectomie plus rapidement, avec des suites opératoires moins douloureuses, mais également moins de risque de phlébite ou d'embolie post opératoire.

L'hystérectomie est actuellement l'intervention la plus fréquemment pratiquée chez la femme. Elle vient souvent en réponse à des problèmes de règles trop abondantes, ou à la présence de fibromes.

Avec ce nouveau procédé, les durées d'hospitalisation et de convalescence sont par ailleurs deux fois plus courtes qu'avec une intervention chirurgicale classique. Cependant, cette technique est limitée par des questions d'accès vaginal. Grâce au robot chirurgical Da Vinci S, ces limites sont désormais repoussées. En effet, la haute précision et la maniabilité de cet équipement libère le chirurgien des contraintes des mouvements manuels en lui facilitant la réalisation de gestes complexes, dans des conditions de sécurité optimales.

Cette innovation sera proposée à un nombre croissant de patientes. Les chances de réussite de ces interventions, ainsi que les conditions de sécurité et de confort s'en verront renforcées.

En Juin 2008, le Centre de Référence Régional en Cancérologie (union du CHRU de Lille et du Centre Oscar Lambret) inaugurait le robot chirurgical Da Vinci S, dernier cri de la technologie pour la chirurgie coelioscopique."

Sources : RéseauChu, CHRU de Lille
http://blog.santelog.com/2011/05/20/hysterectomie-par-robot-chirurgical-premiere-mondiale-a-lille-chu-reseau/

iLumens : le 2.0 à la fac de médecine

"iLUMENS est un Laboratoire Universitaire Médical d’Enseignement basé sur les technologies Numériques et de Simulation, multidisciplinaire, ciblant les formations médicales initiale, spécialisée et continue, et développé à l’initiative de l’Université Paris Descartes et de sa faculté de Médecine.

Ce laboratoire a pour objectifs de répondre aux besoins de formation croissants des professionnels de santé, ainsi que de participer aux efforts nécessaires d’amélioration de la qualité et sécurité des soins, par l’utilisation des nouvelles technologies numériques et de simulation. Une littérature scientifique abondante démontre clairement tout l’intérêt de ces approches pédagogiques innovantes et structurantes déjà très développées et organisées à l’étranger au niveau hospitalo-universitaire, en Amérique du Nord comme dans les pays scandinaves, mais peu voire pas du tout en France (expérience préliminaire à Nice depuis cette année).

L’université Paris Descartes, puis l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris (premier acteur de soins en Europe) ont toute vocation à en porter les ambitions au plus haut niveau."

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