Prélèvement d'un rein par voie vaginale (don de rein de son vivant)

"A Baltimore, aux Etats-Unis, une équipe vient de réaliser le prélèvement d'un rein, en vue d'une transplantation, par voie vaginale. La technique endoscopique, dite NOTES (Natural Office Translumenal Endocopic Surgery), avait déjà été utilisée pour des néphrectomies (ablation totale ou partielle d'un ou des deux reins) sur rein pathologique mais pas en greffe rénale."
Copyright genethique.org

"Chaque article présenté dans Gènéthique est une synthèse des articles de bioéthique parus dans la presse (...). Les opinions exprimées ne sont pas toujours cautionnées par la rédaction."
Le Quotidien du Médecin (Dr Guy Benzadon) 06/02/09

2 commentaires:

Ethics, Health and Death 2.0 a dit…

Ce genre d'opération, ou procédure chirurgicale, est-il à l'ordre du jour en Europe ? Ou bien l'opération d'un(e) patient(e) en vue d'un don d'organe (rein) de son vivant en employant la voie transgastrique ou transvaginale n'est-elle pas envisagée pour le moment ? J'ai posé la question au Dr. Adrian Lobontiu, chirurgien à l'hôpital Henri Mondor, Paris, et responsable de la formation des chirurgiens à EndoGastric Solutions Europe (Web: www.endogastricsolutions.com).

Voici sa réponse :

Effectivement la voie transvaginale est plus facile que la voie transgastrique, pour les procédures chirurgicales utilisant la technique mini-invasive dite "NOTES", qui vient de l'anglais : "translumenal natural orifice endoscopic surgery". Pour cette technique, l'idée est de passer par les voies naturelles pour opérer en endoscopie, donc en chirurgie mini-invasive.

La voie transgastrique est toujours en phase d’évaluation. Le risque est la contamination de tout l'organisme par les bactéries très nombreuses dans le système digestif, c'est pourquoi ce mode opératoire est aujourd'hui en phase d'évaluation.

Pour commenter l'article "Quasi-NOTES Surgery Used to Remove Donor Kidney" :

Il ne s'agit pas ici d'une technique de chirurgie "non invasive" à proprement parler, puisque, même en passant par la voie transvaginale (en utilisant les orifices naturels de l'organisme), les chirurgiens ont tout de même utilisé trois incisions cutanées au niveau de la paroi abdominale.

Il y a beaucoup à développer dans cette spécialité. Pour l’instant chez EndoGastric Solutions, nous sommes plutôt NOS (de l'anglais "Natural Orifice Surgery"). Il s'agit là d'une procédure chirurgicale non invasive, puisqu'aucune incision n'est pratiquée. Le chirurgien passe par les voies naturelles, sans avoir besoin d'utiliser des incisions. Cette nouvelle technique est déjà opérationnelle pour une indication très courante : le reflux gastro-oesophagien.

Unknown a dit…

Bonjour,
Cette technique est-elle moins douloureuse et dangereuse que la voie transgastrique ? Car je suis actuellement en train de faire les examens pour donner un rein à mon mari mais je ne pense pas que d'ici là cette technique pourra être mise en application ?
Cordialement